Le Mexique, c'est de nombreux sites archéologiques qui témoignent des passages des peuples Mayas, Olmèques, Toltèques, Aztèques, etc... Les convictions religieuses sont fortes et nous avons beaucoup apprécié ces sites.
Le Mexique, c'est la musique omni-présente ! Parfois trop pour les voyageurs que nous sommes. Les Mexicains aiment faire la fête et sont toujours joyeux, malgré leurs conditions de vie souvent difficiles. Ils sont très accueillants et généreux, arborant toujours un large sourire.
Le Mexique, c'est des TOPES à tous les coins de rue, et même sur l'autoroute... Des petits, des grands, des cordes épaisses, etc...
Le Mexique, ce sont des déchets qui traînent partout le long des routes.
Le Mexique, c'est un pays réunissant les extrêmes sur la même terre : les riches et les pauvres, la gaieté et la tristesse.
Le Mexique, c'est manger de nombreux fruits et légumes, des tostadas, des tortillas, des ceviches de poisson, de la purée de haricots rouges, des galettes de maïs, etc...
Le Mexique est un pays tout en couleurs, des étals de fruits et légumes aux peintures des maisons !
 
Ce pays nous a fascinés, émerveillés. Et Franck continue de dire : « j'adoooooore ce pays ! ».
Muchas gracias Mexico y hasta luego...
A quelques kilomètres de la frontière bélizienne, un pincement au cœur... Le bonheur de rouler ! Mais la tristesse de quitter ce pays où nous avons passé presque 3 mois.
C'est l'heure du bilan sur notre périple au Mexique. Nous avons traversé beaucoup d'Etats et parcouru 7 431 kms en 89 jours.
Chaque jour, nous faisons école à pas de géant pour rattraper notre léger retard et tenter d'avoir un peu d'avance ! Coline lit déjà très bien, Candice se débrouille de mieux en mieux. Elles déchiffrent aussi tout ce qu'elles peuvent en espagnol ! Maëlys suit tranquillement son programme qui est parfois en liaison avec notre voyage : la colonisation de l'Amérique et les peuples anciens (Chichen Itza pour exemple), les papillons monarques en sciences. L'apprentissage prend une autre dimension ! Leurs enseignants prennent plus d'assurance et maintenant ils assurent !!!
 
Un nouveau rebondissement vient s’immiscer dans notre aventure. Sans s'en parler, Céline comme Franck ont un mauvais pressentiment qui s'avère la réalité à la réception des pièces. Les pièces dites usées ne l'étaient pas... Elles étaient simplement différentes de celles du Mexique. Nos segments de freins ont été jetés le premier jour. Nous avons perdu trois semaines de voyage pour rien. Trois semaines dans une vie, ce n'est qu'une poussière. Mais trois semaines dans un voyage, c'est énorme. Dans quelques années, nous en rirons autour d'une table... Mais aujourd'hui il faut accepter et passer à autre chose.
 
Nous remercions tous les maillons de la chaîne qui se sont unis : nos parents et Loïc qui nous ont aidés et soutenus, la famille et les amis qui nous ont apporté leur expérience pour déterminer l'origine du problème de frein, notre conseillère financière qui est toujours disponible pour nous aider à distance, Jeep Safari qui nous a accueillis au sein du garage, ainsi que Medhi (guide de Jeep Safari originaire de Besançon) qui nous a beaucoup aidés pour les traductions et surtout l'obtention des pièces chez Fedex à Playa del Carmen. Bonne continuation Mehdi et Ixchel dans tous les beaux projets que vous avez !
Afin de nous changer les idées, nous prenons le bus pour visiter le site archéologique de Coba. Lors de l'achat des billets de bus, Céline souhaite acheter l'aller-retour mais on lui répond qu'il faudra acheter le retour à Coba. Le site ne nous plaît pas plus que cela et il fait très chaud. Au moment du retour, plus de places dans le bus. C'est une blague ? Non ! Tous les voyageurs avaient un billet aller-retour... et il n'y a qu'un bus dans l'après-midi... Autre option, le taxi qui coûte le double du bus. Nous refusons, nous ferons du stop ! Deuxième voiture, des Américains avec lesquels nous avions discuté une demi-heure avant nous emmènent jusqu'à Tulum. Ginny et Steve sont très sympas et nous passons un agréable moment.
Depuis 3 mois, nous savons que Maëlys a une carie sur une prémolaire... Nous retardons le moment de voir un dentiste... en raison du coût aux Etats-Unis puis par crainte des soins au Mexique... Allez, c'est le moment de s'en occuper ! Un cabinet tout neuf... des dentistes adorables... La radio montre que la dent définitive est en train de descendre, rien ne sert de soigner la dent de lait, il vaut mieux l'extraire. Maëlys passe par toutes les couleurs mais accepte. L'équipe est vraiment patiente, douce et souriante. C'est fini ! Une dent en moins !
En fin de matinée, nous avons rendez-vous à Tulum pour faire changer nos segments de freins. En fin de journée, nous retrouvons la Brimobile toujours sur cales... Un nuage s'épaissit petit à petit... Les pièces n'étant pas originales, elles ne rentrent pas. Ils trouvent d'autres segments de freins légèrement plus grands que les nôtres et pensent qu'en les usant un peu, ils atteindront la bonne taille. En parallèle, cela dérègle le frein à main et nous y retournons deux fois pour l'ajuster. Enfin, c'est la pédale de frein qui vibre sérieusement sous notre pied et nous inquiète... Nous insistons pour leur faire essayer la Brimobile. Ils réalisent en effet que ce n'est pas possible de rouler ainsi, les tambours commencent à s'abîmer et il faut absolument commander les pièces originales.
 
La même semaine, nos deux cartes de crédit nous lâchent... Ne riez pas ! La Visa Premier voit sa puce usée après 7 mois d'utilisation. Notre conseillère financière bascule l'avantage Jazz International sur la MasterCard pour nous éviter de payer des commissions à l'étranger et commande une nouvelle carte Visa Premier. Nous effectuons un retrait d'espèces avec la MasterCard (c'est sa première sortie depuis le début du voyage !) et ça fonctionne. Notre soulagement est de courte durée, dès le soir même impossible de régler des achats ou de faire un autre retrait... Là, nous sommes mal... Mail à notre conseillère financière qui nous oriente rapidement vers Visa pour une aide d'urgence : mise à disposition d'espèces et envoi d'une carte provisoire de paiement, en attendant de recevoir la Visa Premier. Tout va se régler. Tant mieux.
 
Mais chaque jour nous apporte son lot d'embûches, d'incertitudes, de stress. Chacun l'exprime différemment mais une chose est sûre, la famille n'est pas en forme. Vivement qu'on reprenne la route, mais en attendant il faut gérer les appels quotidiens vers la France ou les Etats-Unis, relancer tous les jours DHL qui livre la carte de paiement seulement 5 jours ouvrés après l'avoir reçue, faire un virement international pour payer les segments de freins car la carte bleue des parents de Céline n'est pas acceptée pour un premier paiement (l'entreprise se situe aux Etats-Unis mais les pièces sont envoyées depuis l'Europe), ouvrir un compte Paypal qui nous sert deux jours plus tard pour payer une seconde fois les pièces et surtout déclencher l'envoi et ainsi gagner du temps (nous serons remboursés plus tard du trop-perçu), trouver des dollars pour la suite du voyage en attendant de recevoir les nouvelles cartes que Papito et Mamito enverront au Costa Rica, trouver une adresse au Costa Rica pour recevoir les-dites cartes, etc...
 
Les nombreux rebondissements au cours de ces 3 semaines ont mis nos nerfs et notre patience à rude épreuve. Nous sommes épuisés... A quand le départ ??? Les jours s'égrainent... Le voyage va-t-il prendre une autre forme ? Va-t-on poursuivre dans la direction prévue ?
 
Dans ces péripéties de voyage, nous avons la chance d'être bloqués à Tulum. Après quelques jours à l'extérieur du garage, nous stationnons à l'intérieur et avons accès à l'eau, aux toilettes et au wifi.
 
Au début de cet épisode difficile, les Castagna nous rejoignent pour notre plus grand plaisir ! Nous profitons de la plage ensemble, de soirées à discuter et à prévoir la suite du voyage... Etant bloqués plus longtemps que prévu, ils reprennent la route et c'est nous qui les retrouverons cette fois-ci.
Nous retrouvons Mercedes et Fred à Akumal sur une très belle plage. Nous nageons avec de grosses tortues qui semblent géantes aux yeux des filles ! Moment magique et serein, le stress retombe. Dommage que ce lieu soit devenu ultra-touristique. Le lendemain matin, nous sommes à nouveau dans l'eau à 8h30 et nageons presque seuls avec elles. Céline apprécie la chaleur de l'eau !
Les tambours sont collés aux segments de freins à cause des derniers passages dans l'eau. Rien de grave, nous sommes soulagés. Par contre, les segments de freins sont usés et il faudrait les changer. Cette fois-ci, nous levons vraiment le camp ! Le soir-même, nous faisons notre plein d'eau chez les pompiers qui sont adorables et pleins d'humour.
Le lendemain, nous souhaitons tous aller à Punta Allen voir la réserve de la biophère Sian Ka'an. Notre premier impératif du jour : trouver de l'huile moteur pour réaliser la seconde vidange car nous n'en trouvons pas depuis 15 jours. Nous nous rendons dans différents garages de Tulum, sans succès. Chez TMT, le patron nous conseille de monter à Playa del Carmen (à 60 km de là). Nous trouvons en effet de l'huile moteur correspondant aux préconisations de Ford. La Brimobile roulera avec de l'huile pour Ferrari et Maserati... Vue la facture, ça devrait rouler correctement !
 
C'est parti pour la réserve de la biosphère ! La piste qui mène à Punta Allen fait 45 km. Une piste dans un tel état que nous roulons au pas : des trous partout. Nous avons prévu de rejoindre les deux familles, sinon nous ferions demi-tour. Nous mettons près de 2h pour parcourir seulement 16 km, quand nous nous retrouvons nez à nez avec un tractopelle qui remblaie de la terre dans d'énormes trous remplis de boue. Nous décidons de stopper là, ne sachant pas à quelle distance se sont arrêtées les deux familles. Peu après, Fred vient nous chercher en moto, s'étant douté que nous nous étions arrêtés à cet endroit. Nous le suivons et après quelques passages dans l'eau boueuse, nous retrouvons tout le monde dans un bel endroit, au bord de l'eau. Les hamacs sont suspendus. Nous nous garons à l'ombre des palmiers car il fait chaud. Nous allons pouvoir profiter !
Après 24h de farniente, nous levons le camp. La Brimobile démarre mais ne bouge pas... ??? Les roues semblent bloquées. Au petit matin, Fernando et Fleur emmènent Céline et Maëlys à Tulum pour tenter de trouver un garagiste mais nous sommes dimanche. Il faut reporter au lendemain et prendre son mal en patience. Le Mexicain qui ramène Céline et Maëlys en stop nous aiguille sur la panne probable : les freins. Nous levons le camping-car et les roues ne tournent pas... Lundi matin, retour à Tulum avec ces nouvelles informations. Céline souhaite retourner chez TMT, le garagiste qu'ils avaient rencontré quelques jours auparavant, car il lui inspire confiance. Il accepte de nous aider et détache deux mécanos pour nous sortir de cette mauvaise piste. Pendant ce temps, le camp de base évolue, nous devenons de vrais Robinsons : Franck casse des cocos tandis que Candice et Coline se créent un monde en attendant de l'aide.
Mettons de côté pour un temps les ruines et villes coloniales... A nous la côte Caraïbe ! Tout juste arrivés à Tulum, nous croisons un camping-car qui ressemble étrangement au nôtre. Demi-tour ! Le camping-car de Fernando et Fleur est exactement comme le nôtre ! Nous rencontrons le même jour la famille Martin autour du monde. Décidément, nous qui n'avons croisé aucune famille de voyageurs depuis un mois ! Nous dormons près de la mer.
Puis nous roulons en direction de Chichen Itza. Nous avons peur d'être déçus car c'est un lieu très touristique. Histoire de visiter les lieux d'une façon différente, nous décidons de nous y rendre le soir pour le son et lumières, et le prix du billet est réduit de moitié. En arrivant, surprise ! Nous ne payons que le parking et l'accès est gratuit ! Nous rencontrons Mercedes, Fred et leurs filles Lucia et Valentina, une famille franco-argentine vivant à Buenos Aires et actuellement en vacances au Mexique.
Nous passons la soirée ensemble et bénéficions de leurs explications pour la visite du site. Nous apprenons notamment que lors du jeu de pelote, c'est le capitaine de l'équipe vainqueur qui se fait décapiter... en offrande aux dieux ! D'autres offrandes étaient faites dans le cenote de Chichen Itza car les Mayas considéraient ces puits comme un moyen de communication avec les dieux de l'infra-monde... De nombreux sacrifices sont faits pour les dieux, les filles sont horrifiées !
Après une nuit passée devant le site, nous faisons l'expérience de nager dans un cenote. Les cenotes sont des puits d'eau douce formés par l'effondrement de roches calcaires et communiquent par un réseau souterrain de rivières. Ils possèdent un trou de lumière et étaient à l'époque des Mayas la seule source d'eau douce. L'ambiance est différente, nous nageons dans une grotte avec des poissons. Cette baignade est relaxante.
Nous explorons le site maya d'Edzna, à 60 km de Campeche. Peu connu des touristes, il est quasi désert. Si les Mayas n'habitent plus les lieux, les iguanes, eux, profitent du terrain ! Nous en voyons de nombreux passer ici ou là, c'est fort sympathique ! Nous apprécions ce site pour sa quiétude.
Nous dormons à nouveau dans une station service Pemex à Champoton où le flot incessant de va et vient berce notre nuit... Nous sommes fatigués par la route de ces derniers jours et très pressés de revoir la mer... Il nous tarde de nous poser et de faire du snorkeling...
 
Nous nous garons à Campeche, au bord de l'eau. Le centre-ville est très joli, mais il a malheureusement perdu une grande partie de ses fortifications sous prétexte qu'un trésor se trouvait sous les remparts... Nous réussissons enfin à trouver une laverie qui lave notre linge dans la journée. Depuis Palenque, nous stockons notre linge, lavant à la main selon nos besoins mais il a du mal à sécher en raison de la pluie qui ne cesse de tomber... Pas toujours confortable le voyage !
Nous rejoignons Palenque pour la visite d'un nouveau site archéologique. Il pleut toute la nuit et au petit matin nous sommes prêts à renoncer lorsque la pluie se calme un peu. Il bruine et l'ambiance est d'autant plus mystique. Dommage qu'il y ait autant de vendeurs ambulants à l'intérieur du site... Le travail de restauration est magnifique et le musée très intéressant. Le site est situé dans la jungle, la nature est partout et envahit encore certains bâtiments.
La route se corse sérieusement pour atteindre Ocosingo. 150 km en 4 heures... Les virages et les nombreux topes ne nous aident pas. Nous traversons le Chiapas, une région largement habitée par les Indiens qui ne sont pas reconnus par le gouvernement mexicain et sont donc exclus d'un certain nombre d'avantages. Les villages sont très sommaires et lors de notre passage, il pleut, ce qui rend la pauvreté d'autant plus frappante. L'eau dégouline le long des toits en tôle et pénètre très certainement à l'intérieur des maisons. Des femmes balaient devant chez elle. Certains enfants vont pieds nus. Nous distinguons ceux qui se rendent à l'école grâce à leurs uniformes. Gênés, nous n'osons pas sortir notre appareil-photo. C'est la première fois que nous sommes confrontés à une telle pauvreté et les images sont dures. Les filles constatent que ces enfants ont très peu pour vivre et commentent ce qu'elles voient. Le paysage est sauvage et la jungle occupe une part importante de la région.
 
Après une nuit bruyante dans une station service, nous reprenons le volant dès 6h30, toujours sous la pluie, pour Agua Azul. 62 km en 2 heures... Arriverons-nous à sortir de cette zone où nous n'avançons guère ?
Agua Azul est un site avec de jolies et grandes cascades. Le temps est maussade mais nous y restons deux jours. L'eau turquoise vire couleur café à cause de la pluie, mais quatre intrépides osent quand même aller se baigner lors des accalmies...
Nous poursuivons notre route, elle est longue et sinueuse, les topes et les virages ralentissent notre avancée. La ville du bivouac initialement prévue était Chiapa de Corzo. Après cette journée de conduite et une heure à chercher un endroit où dormir dans cette ville, nous renonçons et prenons l'autoroute jusqu'à San Cristobal de Las Casas où nous pouvons passer la nuit dans un RV park. Nous faisons une entorse à notre règle de ne pas rouler de nuit mais grâce à Claude et Alain (Exploracy), nous avons un bivouac tranquille. Merci ! Après une bonne nuit réparatrice, nous explorons à pied la ville, ses ruelles colorées et son immense marché avec des stands de fruits et légumes, des volailles vivantes ou la tête pendante (!), des chaussures, des vêtements, etc... Nous déambulons dans les allées où les mélanges d'épices et de fruits nous chatouillent les narines. Nous rentrons à la Brimobile chargés de produits frais. Hum !
Marisa apprend à Maëlys la technique pour faire les galettes de maïs, elle est toute heureuse et suit ses conseils avec assiduité. La famille nous emmène à la source d'eau chaude du village. L'eau qui sort est à 60°C... Les habitants viennent y faire leur lessive ou s'asperger d'eau ! Franck et les filles se versent des bassines d'eau chaude.
Le jour suivant, nous quittons cette belle famille le cœur serré. Nous retenons à nouveau le côté ouvert et accueillant des Mexicains.
D'une gentille invitation à dîner, nous passons deux jours avec eux, de beaux moments de partage. Nous avons le dictionnaire collé à la main, et quand la langue fait défaut, les gestes font le reste comme d'habitude ! C'est ainsi qu'au fur et à mesure, les liens se tissent, l'amitié grandit entre les deux cultures. Les repas sont sources de nouvelles découvertes et nous nous régalons : maïs blanc avec du citron et du fromage, galettes de maïs garnies de purée de haricots rouges et fromage, bœuf à l'étouffée, etc... Nous leur cuisinons un pain, des crêpes et un gratin dauphinois ! Nos hôtes nous emmènent le soir venu à la fête du village pour un moment de rigolade et d'ambiance folklorique, un grand plaisir !
Notre itinéraire continue vers le Chiapas, avec plusieurs arrêts prévus. La route de montagne que nous empruntons n'est pas facile. A l'heure du déjeuner, nous sommes proches de notre destination lorsque nous apercevons un lac à côté de Jalapa del Marques. La faim nous tiraille : nous achetons des fruits et des légumes et cherchons l'accès... Mais par où peut-on passer ? Ruelles défoncées, fermées... Après plusieurs tentatives infructueuses et le passage dans la moitié des rues du village, nous déclarons forfait. Nous sommes prêts à partir lorsque Fernando nous propose son aide et nous conduit au bord du lac. Nous demandons si le coin est sûr pour la nuit ? A notre grande surprise, une des dames qui l'accompagne nous convie à dîner et à dormir devant chez eux. La cerise sur le gâteau, ils nous laissent passer un peu de temps au lac avant de venir nous chercher dans deux heures ! La famille se compose de Raul et Marisa qui ont trois enfants : Maritza, Mizuky et Raul Jr ! Fernando est le conjoint de Mizuky, et leur fils s'appelle Ian. Tout le monde vit sous le même toit !
Ce récit de fin de Mexique, nous allons le narrer un peu différemment... Le voyage est fait de rencontres, de surprises mais aussi d'incertitudes et de doutes. Ce sont ces deux derniers points qui sont mis en avant aujourd'hui. Coincés pendant trois semaines chez le garagiste, le doute s'installe au dessus de la Brimobile. C'est à ce moment, loin de chez soi, de ses repères, dans une langue différente, que l'union de la famille est primordiale. Ce nuage noir au dessus de nos têtes n'est qu'un passage mais résister physiquement et mentalement reste une épreuve. Heureusement, nous sommes entourés par différents maillons qui nous protègent et nous aident, se greffant les uns aux autres pour former une chaîne. Pourtant, nous étions loin de penser qu'un tel épisode nous arriverait...
 
A Hierve el Agua, nous profitons d'un environnement calme et d'une vue exceptionnelle sur les bassins d'eau et les montagnes. Le temps n'est pas trop de la partie mais Franck et les filles se baignent dans les bassins. L'eau est fraîche mais ils ne veulent pas rater ce moment ! Nous nous reposons et nous jouissons d'un grand espace pour sortir toutes les affaires de la soute, trier et ranger... Après deux jours, nous sommes ressourcés.
Une histoire sans fin...
du 9 janvier au 22 février 2015
2 650 kilomètres parcourus
 Le coin des enfants 
Chroniques de la Brimobile
 
Canada
En route !
A moi les grands espaces...
Une impression de déjà vu ? En plus grand...
 
Etats-Unis
Ma romance au pays des cowboys !
En piste...
Dernier clin d'oeil made in USA
 
Mexique
Enfin des vacances !
Et c'est reparti !
Une histoire d'enfer au paradis...
 
Amérique Centrale
Tremblera ou tremblera pas ?
 
Colombie
Les prémices de la Cordillère...
 
Equateur
Ca plane pour moi !
 
Pérou
Mes sept commandements
 
Bolivie
Le besoin
 
Argentine
Dernière ligne droite
ArgentineAvant le départ
4 mois avant le départ
J-100 jours...
J-40 jours !
Départ imminent !!!
 
Canada
Nos premiers pas
Du New Brunswick au Québec
Cap vers l'ouest canadien !
Les Rocheuses Canadiennes
Zoom sur notre périple
 
Etats-Unis
Wild Wild West...
Etre... ou paraître ?
Bouquet final : la Californie !
Zoom sur notre périple
 
Mexique
Playa, sol y... topes !
Les portes du pays aux mille couleurs
Une histoire sans fin...
 
Amérique centrale
La traversée du désert...
 
Colombie
Un nouveau souffle, tout en douceur
 
Equateur
Dépassons nos limites !
 
Pérou
Le Pérou... un cas ? Incas !
 
Bolivie
C'est beau-li-vie ! Le Chili aussi !
 
Argentine
La fin de l'hibernation gustative
 
Chili
Chili, tout le monde descend !!!
 
Argentine
Un p'tit dernier pour la route !
 
Le petit mot de la fin
La découverte des Amériques en 461 jours
visiteurs !
L'aventure, c'est ouvrir de nouvelles portes, la bouche fermée
et les yeux grands ouverts... (B. Kingsolver)
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