Aujourd'hui, au passage de la frontière, nous avons le cœur lourd. Certes, lors de notre préparation, l'Equateur était loin, très loin de nos pays phares. Au final, nous avons appris à le connaître, le découvrir, tant au niveau de ses paysages que de ses habitants, sa culture. Un pays où les rencontres furent fortes et entières.
Si l'on nous demande dans quels pays nous souhaiterions retourner ? Sans hésitation l'Equateur ! Un pays qui se doit d'être connu et reconnu.
 
L'Equateur, c'est un pays au passé mouvementé mais au présent tourné vers l'avenir !
L'Equateur, c'est l'Amazonie, les volcans, la côte Pacifique et les Galapagos !
L'Equateur, c'est des ceviches de poisson, des soupes et des avocats à gogo !
L'Equateur, c'est le pays traversé par la ligne d'équateur.
L'Equateur, c'est une population accueillante et souriante !
Bref, nous avons adoré !
Au petit matin, nous allons relever nos mails dans le centre-ville lorsqu'un homme commence à discuter avec nous. Eugenio est Equatorien mais a vécu 14 ans en France et est très heureux de nous rencontrer. Il nous invite ! Les plans changent, nous ne partirons que demain ! Quelle rencontre ! Nous faisons la connaissance de sa femme Carmen et leurs enfants Georges et Joe. Une belle famille qui a tout le temps le sourire, avec laquelle nous partageons des moments sincères. Ils ont quitté leur pays après que le gouvernement ait gelé les économies bancaires des Equatoriens en 1999 pour sauver les banques qui étaient dans une situation critique... Du jour au lendemain, les Equatoriens n'ont plus eu accès à leur argent. Cette période dura un an et le pays abandonna sa monnaie (le sucre) au profit du dollar qui a permis de stabiliser la situation économique du pays. Eugenio et Carmen ont vendu leur commerce en quelques jours, ont acheté des billets d'avion et ont débarqué à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle... Ils nous confient les difficultés qu'ils ont rencontrées en France, sans papiers pendant un certain temps... Ils se sont battus, ont toujours travaillé et appris le français. Puis Carmen a eu le mal de son pays. Ils gardent de beaux souvenirs de la France et les expriment avec émotion, Eugenio en particulier. A Loja, il a créé une société dans le bâtiment et a choisi d'apposer, à l'arrière de sa carte de visite... l'arc de triomphe ! Notre rencontre fut brève mais intense... La séparation est une fois de plus difficile. D'ailleurs, elle s'éternise... 
Direction Macara, ville à la frontière du Pérou...
Allez, il va falloir penser à sortir de l'Equateur... Sans nous diriger vers la côte Pacifique et les Galapagos, nous progressons vers le sud et profitons de beaux moments au parc familial Jipiro de Loja. Ce grand parc propose de nombreux jeux pour les enfants ainsi qu'un skate park. Les filles sautent de joie, elles peuvent sortir leurs trottinettes. Les châteaux de princesse dévoilent des toboggans extérieurs. Des balançoires, des canards, un plan d'eau... Une journée de pause appréciée avant de nous diriger vers la frontière.
Cuenca... Grande ville... Nous nous garons dans une rue puis changeons à la nuit car c'est trop bruyant. Nous trouvons une petite rue pavillonnaire tranquille, la nuit est calme. L'un des voisins nous aide le lendemain pour trouver l'usine de gaz. Au retour vers la ville, nous faisons une halte à l'hôpital Rio pour voir le dentiste pour Candice qui a une carie et l'ORL pour Céline et Franck qui souffrent des oreilles. Finalement, la gêne est due aux changements d'altitude et de températures, pas à un bouchon. Nous partons tranquilles visiter la vieille ville qui est agréable. Nous visitons la cathédrale qui est magnifique et le musée des chapeaux Panama. En effet, le Panama n'est pas d'origine panaméenne mais équatorienne. Les fabriques d'Equateur ont fourni les chapeaux aux ouvriers qui ont travaillé sur le canal du Panama, d'où la confusion.
Nous rentrons à Misahualli épuisés mais heureux de cette journée qui s'est révélée plus dure que prévu. Quelques courses sur la place du village pour nous ravitailler en fruits frais... Un bon dîner qui réconforte : une fondue au chocolat ! Huuuummm... Juste ce qu'il fallait pour retrouver des forces.
 
Le lendemain, la route nous mène à Puyo où une fête a lieu dans le centre-ville. Nous assistons au spectacle de danses qui défile dans les rues.
 
Nous souhaitons visiter le parc national de Sangay, plus au sud. Dans certaines zones, la route est envahie de pierres et de boue, glissées des parois rocheuses, mais nous pouvons passer sur un côté. Après 60 kilomètres, un policier nous arrête : un éboulement vient d'avoir lieu et la route est coupée. Il nous faut rebrousser chemin. Nous dormons dans un petit village. La messe a lieu pendant notre dîner et nous entendons les fidèles reprendre en choeur les cantiques...
 
La journée suivante est fatigante, nous roulons pour atteindre Cuenca. Avec le détour de la veille, nous sommes obligés de continuer plus au sud de Macas avant de bifurquer vers l'ouest. Le GPS, une fois de plus, n'indique pas correctement l'état des routes... Après plusieurs heures, la piste qui s'annonce ne semble pas facile... 60 kilomètres partiellement asphaltés. Il y a une chose que nous ne comprenons pas bien : deux kilomètres sont asphaltés puis un kilomètre ne l'est plus, puis à nouveau du bitume... tout cela en alternance pendant 60 kilomètres ! Pourquoi ne pas appliquer le bitume à la suite de l'autre ??? Nous sortons soulagés de ce tronçon qui nous a beaucoup secoués.
La pirogue nous dirige vers la communauté Kichwa, un village retranché le long de l'eau, où nous déjeunons. S'en suivent une démonstration de la chicha (boisson à base de yucca ou de maïs) et une danse indigène. Nous quittons le village avec un goût amer, déçus. Nous aurions aimé ouvrir le dialogue avec les indigènes, connaître leur vie tout simplement. Nous n'avons senti que du business.  Leur intérêt est purement financier et il n'y a aucun échange, pas même un sourire. Dans ces conditions, nous refusons désormais de nous rendre dans des communautés indigènes qui ne sont pas prêtes à s'investir sincèrement dans l'échange avec l'autre... Plus tard, nous discuterons avec un Equatorien qui nous confirmera que les indigènes n'acceptent pas les personnes issues "du nouveau monde" (étrangers comme sud-américains) et qu'ils veulent se protéger de l'envahisseur en référence aux Espagnols qui les ont chassés.
 
Dernière étape de la journée, le centre pour animaux rescapés Amazoonico, tenu par des bénévoles du monde entier. De nombreux animaux (trop...) sont envoyés par le gouvernement ou des particuliers : des singes, des perroquets, des toucans, des tapirs, des pumas… Il faut préciser que ces animaux ne pourront, pour la plupart, plus retourner dans la jungle car ils ont été adoptés par des humains qui se sont retrouvés dépassés par le comportement naturel de leur compagnon... Ils s'en séparent, mais ces animaux ne sont pas habitués à vivre et se débrouiller seuls dans la nature, ils deviendraient des cibles pour d'autres prédateurs. Le centre s'occupe correctement d'eux mais leur triste sort nous peine.
Comme nous avons été sages, nous avons même le droit de jouer à Tarzan et Jane avec des lianes ! Plaisir pour petits et grands ! La pluie s'invite... Nous sortons nos K-way des sacs à dos et rapidement l'eau ruisselle le long de nos vêtements, nous sommes complètement trempés. Les sentiers deviennent glissants. Chacun chute au moins une fois, en beauté ! Les minutes passent... Les heures aussi ! Après 4 heures de randonnée, une surprise nous attend au bord du fleuve... L'eau ayant trop monté et le courant étant fort, le bateau ne peut venir nous rechercher à cet endroit et nous sommes contraints de traverser le fleuve à pied pour rejoindre la rive en face. Le guide porte Candice et Franck porte successivement Coline, Céline et Maëlys. Il a de l'eau jusqu'en haut des cuisses... Les bottes n'ont plus tellement d'utilité ! L'ensemble du groupe est épuisé... Nous avons une fois de plus franchi nos limites !
Nous sommes dans la jungle, sans chemin précis, seul notre guide nous ouvre la voie, muni de sa machette. Le terrain est boueux en raison de la pluie de la nuit... Une première difficulté : monter à un mur totalement vertical en se servant des racines, des branches et des lianes... Notre guide nous concocte une corde avec des lianes. Une chaîne s'organise entre les hommes de l'équipe, afin de faire passer tous les membres un par un. L'escalade dure un certain temps, ça glisse, ça dérape... mais ça passe ! Au fil de la balade, notre guide nous fait découvrir les plantes et arbres de l'Amazonie : un arbre habité par de petites fourmis au goût de citron, que nous testons..., insolite ! Puis viennent les plantes médicinales.
Nous prenons la direction de l'Amazonie et faisons un arrêt à Banos où nous prenons un peu de bon temps dans un complexe qui propose eaux chaudes, hydromassages, sauna et hammam ! Comment refuser !
 
Revigorés et requinqués, nous sommes prêts à goûter à l'Amazonie, un endroit de la planète qui nous fait rêver, le "poumon de la Terre" ! Nous réservons un tour pour le lendemain avec une agence. Nous négocions ferme parce que les prix sont très élevés...
 
Au petit matin, la famille enfile sa tenue d'expédition et l'agence nous prête des bottes en caoutchouc ! Une autre famille nous accompagne : Francine et Yvan, des Québecois, rendent visite à leur fils Jordan et leur belle-fille Natalia qui vivent à Quito. Les présentations faites, nous partons avec notre guide sur une pirogue. Au milieu de nul part, nous accostons au rivage. La première étape de la journée consiste en une marche d'1h30 dans la forêt.
Partager ces activités avec Roberto est aussi une occasion privilégiée de parler de la situation économique du pays. Le nouveau président initie de nombreux changements dans les domaines de l'éducation, de la santé, du travail. L'essence est très peu chère (0,25 eur le litre de diesel) parce que le gouvernement la subventionne (au lieu de la taxer...). Il considère que si le carburant est plus élevé, tous les produits transportés, et notamment alimentaires, seront plus chers pour les Equatoriens. En parallèle, les produits importés sont très taxés afin de favoriser l'achat des produits locaux. Le pays évolue, se transforme.
 
Roberto nous aide aussi à solutionner deux problèmes majeurs sur le camping-car.
D'une part, les freins... En ouvrant à nouveau les tambours, c'est au tour du segment de frein gauche d'être fissuré... Probablement à cause des vibrations que nous sentons dans la pédale. Il est changé mais les vibrations sont toujours là. Nous pensons que les tambours ont été mal rectifiés à Tulum (malgré les deux fois où ils sont passés dans la machine...). Nous cherchons un garagiste, ils sont tous surbookés. Au bout du quatrième, il ouvre les tambours et les passe à la machine, et le problème vient de là, "tout simplement...", ils ont été mal arrondis... Enfin, le problème est réglé. Le confort de conduite revient et le stress s'en va !
D'autre part, la fuite qui a refait son apparition ! Roberto remet du silicone avant de coller une bande auto-adhésive de 10 cm de large en aluminium. Quelques jours après, en Amazonie, les pluies sont intenses et la bande se décolle... Nous attendrons plusieurs jours que la zone sèche bien avant de mettre à nouveau une bonne dose de silicone...
 
Michelle et les enfants reviennent et nous profitons d'eux quelques jours avant de reprendre la route. Nous sommes restés 9 jours à Ambato, un petit break bien apprécié ! Rosita, leur adorable femme de maison, nous a concocté d'excellents repas, des soupes, et s'est occupée de nous avec beaucoup de gentillesse. Nous vous remercions tous pour votre accueil très chaleureux malgré les difficultés que vous avez rencontrées lors de notre visite. Nous vous attendons en France !
Le jour du départ, c'est l'anniversaire de Céline ! 37 ans ! Elle est gâtée de bracelets faits maison et de beaux dessins. Pour l'occasion, Michelle nous invite dans un restaurant mexicain.
C'est avec fierté que nous arrivons au second refuge à 5 085 mètres. Candice, Coline, Roberto et Franck montent encore quelques mètres pour aller toucher la neige ! Nous rions de voir des Equatoriens faire de la luge sur... un bodyboard ! Malgré l'altitude de la cordillère, ils ne voient de la neige que sur les sommets des volcans et ne sont donc pas équipés ! La fatigue nous guette, il faut encore redescendre sans fléchir... Nous avons dépassé nos limites ! En sortant du parc national du Chimborazo, nous constatons que nous avons échappé à la neige et la grêle, les champs sont tout blancs...
Il nous emmène également au volcan Chimborazo qui est le plus haut volcan d'Equateur (6 310 mètres). On dit que le sommet est le plus éloigné du centre de la Terre, du fait de la ligne d'équateur et parce que la Terre n'est pas totalement ronde. Nous nous rendons en voiture jusqu'au premier refuge, à 4 850 mètres ! Incroyable, nous sommes déjà au dessus du Mont Blanc ! L'acclimatation est plus rapide qu'au Cotopaxi, sans doute grâce au mate de coca (infusion aux feuilles de coca). Nous économisons nos forces et marchons à faible allure. Encore une fois, l'oxygène nous manque et chaque pas demande plus d'effort... Le cœur s'emballe et nous nous arrêtons régulièrement pour le ralentir.
Malheureusement, Mathias, qui est parti quelques jours avec sa classe, se blesse et Michelle part rapidement le retrouver. Nous ne repartons pas tant que toute la famille n'est pas rentrée. En attendant, nous sommes choyés par Roberto qui nous fait visiter le village de Banos, un endroit très touristique cerné par les montagnes et qui possède des sources thermales.
Après une nuit très pluvieuse, l'eau s'infiltre à nouveau dans la Brimobile. Nous n'avons pas pu réparer la fuite depuis la sortie de la Colombie car il pleut presque tous les jours... Franck a bien scotché un plastique sur la zone concernée mais il s'est envolé... Il est urgent de quitter le parc pour retrouver un temps plus clément et redescendre en altitude. Nous passons par le village de Saquisili où se tient un marché local (probablement quotidien). Nous nous ravitaillons en fruits et légumes et prenons toujours autant de plaisir à déambuler dans les allées. Les Indiens nous dévisagent comme nous les observons, avec le sourire ! La surprise est réciproque. Certains nous complimentent sur nos filles, d'autres nous sourient au passage. Les étals sont colorés et chargés de ce que chacun a récolté.
 
Grâce à Claude, une amie française, nous rencontrons une famille équatorienne à Ambato : Michelle et Roberto, et leurs enfants Mathias et Miguel. Leur accueil est extrêmement chaleureux et nous sommes reçus comme des rois.
Nous contournons la capitale, Quito, car les grandes villes ne nous attirent décidément pas et notre route prend de la hauteur jusqu'à atteindre 3 860 mètres dans le parc national Cotopaxi. Le temps est froid et humide. Nous distinguons des petits bouts de ce volcan qui culmine à 5 897 mètres. Impossible de le voir totalement dégagé, la brume l'entourant toujours en partie. Après avoir ressorti les manteaux, écharpes et bonnets, nous faisons le tour de la laguna Limpiopungo où de nombreux chevaux sont en liberté, la vue est splendide. Nos pas sont ralentis par le manque d'oxygène du à l'altitude... Le mal de l'altitude vient aussi troubler certains membres de la famille : maux de tête et de ventre.
Nous profitons d'être dans ce pays pour jongler entre le nord et le sud de la ligne d'Equateur ! C'est à Cayambe qu'elle se situe. Le guide nous explique l'orientation du soleil les jours de solstices, les repères avec les astres ou encore comment les populations d'antan calculaient le temps (saisons, heures, etc...) d'après le soleil et cette ligne d'équateur. Nous pouvons vérifier l'exactitude des coordonnées grâce à notre ami Garmin !
Le lendemain, nous nous rendons à la laguna Cuicocha. La vue est très jolie et nous faisons une petite balade sur le sentier qui domine la lagune.
Nous prenons un peu de hauteur sur la ville pour passer la nuit sur le parking de la cascade Peruche. Une fois les filles couchées, nous occupons notre soirée à réparer la pompe à eau... Il faut déjà comprendre d'où vient le problème puis démonter à quatre pattes quasi toute la banquette et se contorsionner pour accéder à la pompe... Nous allons nous coucher bredouilles. Au réveil, la pompe fonctionne à nouveau ! A ne rien y comprendre !
 
Le lendemain, nous partons pour une petite balade dans ce parc qui réunit les locaux venus passer le dimanche en famille, autour d'un pique-nique ou d'un barbecue. L'après-midi, nous tentons d'accéder au Parque del Condor, sans succès... Après maintes demandes à la population qui nous indique seulement des pistes accessibles en 4x4 ou très raides et donc impraticables en camping-car, nous renonçons et dormons au bord du lac San Pablo.
Nous savons qu'un grand marché traditionnel se déroule à Otavalo tous les samedis, exposant des tapis en poils d'alpaga, des vêtements, des sacs, etc... Partis tôt de la laguna de la Cocha, nous espérons y arriver en début d'après-midi. C'était sans compter les travaux, les routes sinueuses et une grosse déviation qui nous ralentissent. Nous arrivons tard mais nous pouvons admirer les étoffes aux couleurs somptueuses sur les étals. Nous déambulons et admirons autant le marché que ceux qui le tiennent : les Indiens portent leurs belles tenues traditionnelles. Les tissus servent tantôt à porter les bébés dans le dos ou la hanche, ou bien les marchandises et provisions. Nous poursuivons par les stands de fruits et légumes. Comme à chaque entrée dans un nouveau pays, il faut se familiariser avec les prix pratiqués. Nous quittons le marché, heureux de l'avoir vu.
Pour commencer, le passage en douane est d'une simplicité déconcertante. En 1h10, tout est bouclé et nous roulons en Equateur !
L'Equateur... Un petit pays discret dont on ne connaît rien, ou presque. Notre passage dans ce pays nous offre pas à pas couleurs locales, défis permanents entre l'altitude et la jungle amazonienne et rencontres inoubliables. En clair, un pays qui a été un feu d'artifices pour nous !
Dépassons nos limites !
du 25 avril au 19 mai 2015
1 920 kilomètres parcourus
 Le coin des enfants 
Chroniques de la Brimobile
 
Canada
En route !
A moi les grands espaces...
Une impression de déjà vu ? En plus grand...
 
Etats-Unis
Ma romance au pays des cowboys !
En piste...
Dernier clin d'oeil made in USA
 
Mexique
Enfin des vacances !
Et c'est reparti !
Une histoire d'enfer au paradis...
 
Amérique Centrale
Tremblera ou tremblera pas ?
 
Colombie
Les prémices de la Cordillère...
 
Equateur
Ca plane pour moi !
 
Pérou
Mes sept commandements
 
Bolivie
Le besoin
 
Argentine
Dernière ligne droite
ArgentineAvant le départ
4 mois avant le départ
J-100 jours...
J-40 jours !
Départ imminent !!!
 
Canada
Nos premiers pas
Du New Brunswick au Québec
Cap vers l'ouest canadien !
Les Rocheuses Canadiennes
Zoom sur notre périple
 
Etats-Unis
Wild Wild West...
Etre... ou paraître ?
Bouquet final : la Californie !
Zoom sur notre périple
 
Mexique
Playa, sol y... topes !
Les portes du pays aux mille couleurs
Une histoire sans fin...
 
Amérique centrale
La traversée du désert...
 
Colombie
Un nouveau souffle, tout en douceur
 
Equateur
Dépassons nos limites !
 
Pérou
Le Pérou... un cas ? Incas !
 
Bolivie
C'est beau-li-vie ! Le Chili aussi !
 
Argentine
La fin de l'hibernation gustative
 
Chili
Chili, tout le monde descend !!!
 
Argentine
Un p'tit dernier pour la route !
 
Le petit mot de la fin
La découverte des Amériques en 461 jours
visiteurs !
L'aventure, c'est ouvrir de nouvelles portes, la bouche fermée
et les yeux grands ouverts... (B. Kingsolver)
Contact 
 Liens  
 Vidéos 
Carnets de route 
Préparatifs 
La Brimobile 
Accueil