Nous rebroussons chemin et nous arrêtons pour la nuit dans une ferme "agroturismo" où Andrea et sa famille proposent des cabanas et un restaurant aux touristes. Au dîner, nous nous régalons d'excellents empanadas faits maison, les meilleurs que nous ayons mangés ! Les filles récupèrent les œufs des poules et les nourrissent, puis nous faisons un tour dans le domaine et admirons la baie d'Ancud au loin. Une pause à la campagne appréciée par toute la famille.
Hop ! Ferry ! Hop ! Puerto Varas ! Il pleut fort... Impossible de visiter le parc national Vicente Perez Rosales... Alors... Hop ! Frontière argentine ! Avant-dernière frontière de notre aventure en Amérique...
Candice perd une dent, une grosse du haut ! Un gros trou... qui s'ajoute aux deux du bas !
La route nous mène plus au sud où un parc national borde le Pacifique. Joli mais un peu simple par rapport à ce que nous avons déjà visité. Nous devenons un peu difficiles... Malgré tout, le cadre est joli et la route pour y parvenir également. Cette escapade sur l'île nous permet de nous reposer, l'ambiance est calme et sereine. Nous remontons tranquillement vers le nord pour repasser sur le continent. Finalement, Chiloe ne nous laisse pas un souvenir impérissable et nous trouvons les habitants assez distants. Dommage...
Nous débutons par la pointe de Punihuil où les pingouins élisent domicile chaque année. Arrivant en fin de journée, nous ne pouvons pas partir en bateau observer les pingouins et la marée va remonter donc nous ne pouvons pas dormir sur la plage.
Nous quittons Raul et Silvia définitivement cette fois-ci et filons vers l'île de Chiloe. Avant un péage, il n'est que 17h mais il y a des douches gratuites, chaudes et propres. Nous nous en donnons à cœur joie et faisons durer le plaisir ! Nous sommes surpris, le ferry tourne 24 heures sur 24. Il accoste lorsque nous arrivons à l’embarcadère alors nous nous glissons dans une file et nous réjouissons de passer la nuit sur l'île, à Chacao. En bateau les Brimaud !
 
Nous glanons quelques informations touristiques à Ancud pour découvrir cette île de 200 kilomètres de long et 50 kilomètres de large. L'île est très vallonnée et ressemble beaucoup à la Bretagne, tant au niveau du relief que de la météo ! Il pleut un peu tous les jours... Les églises jésuites sont réputées et certaines sont classées Monument national.
Le long du lac, nous atteignons Puerto Varas et retrouvons Raul et Silvia venus passer quelques jours pour la fête nationale du 18 septembre. Nous sommes heureux de nous revoir et profitons de l'après-midi et la soirée ensemble. La météo est meilleure et nous admirons les deux volcans visibles depuis Puerto Varas.
En faisant quelques courses, nous surprenons une petite bête qui court sur la tête de l'une de nos blondinettes... Raul et Silvia nous conseillent de rester discrets, le fait d'avoir des poux est passible d'une amende au Chili... Nous n'en revenons pas ! Cela fait 3 semaines et demi que nous sommes dans le pays, donc les filles les ont bien attrapés ici. Et non, nos filles n'ont pas fait la grève de la douche pendant un an ! Mais comme le Chili se protège de toute contamination ou infection, des insectes, du bois, etc... même les poux n'ont pas le droit de passer la cordillère... Dans notre cas, la difficulté réside à s'en séparer dans le camping-car... Ce n'est pas sorcier quand on a une machine à laver, des draps et vêtements à revendre et un bon sèche-linge ! Mais ici... Heureusement, Céline avait emmené un fond de produit qui traite dès le soir même les cheveux des filles. Nous donnons à laver tout ce qui peut l'être et isolons le reste dans des sacs plastiques dans la soute. Les doudous, brosse à cheveux et élastiques passent par la case "eau bouillante". Pendant 10 jours, les filles alternent avec les quelques vêtements qui ont été lavés mais elles n'ont pas beaucoup de vêtements chauds. Après plusieurs vérifications, les poux ont bien quitté leur nid douillet, nous sommes sauvés !
Frutillar est une ville coupée en deux, créée par les Allemands qui sont venus s'installer dans la région il y a une centaine d'années. Nous reconnaissons aisément le style germanique des maisons. Frutillar "d'en bas" est assez aisée, au bord du lac Llanquihue. Le temps est un peu couvert mais nous apercevons le volcan Osorno au loin.
Au cours de notre dernière longue étape sur l'autoroute, nous faisons un arrêt déjeuner au Salto del Laja. De grandes chutes d'eau ! Les chutes d'Iguazu en miniature ! Moins spectaculaires mais impressionnantes et agréables malgré tout.
Au huitième jour, nous quittons notre retraite pour revenir à Talca. Cristian a bien réceptionné les nouveaux cylindres le matin même et avancé les frais de douanes. Après montage des pièces et vérifications diverses, nous faisons un gros plein de courses et reprenons la route pour 100 kilomètres, histoire d'avancer un peu. Second tronçon sur l'autoroute, nous dépassons la ville de Temuco que Cristian nous avait conseillés d'éviter et nous dirigeons vers le petit village de Mehuin. Nous trouvons un emplacement pour la nuit, un peu en retrait de l'océan car le chemin est inaccessible en camping-car. Une fois de plus, les panneaux informant des risques de tsunami et les voies d'évacuation nous interpellent. Ce soir, la cuisson du dîner touche à sa fin tandis que la flamme diminue, diminue... Etrange, notre bouteille de gaz est déjà vide alors que cela ne fait que deux semaines que nous l'avons remplie (au lieu de trois). Nous nous couchons. A trois heures du matin, le téléphone sonne... Numéro que nous ne connaissons pas, Franck ne décroche pas et éteint la sonnerie du téléphone. Puis vers 7h, nous recevons un texto de Florence, la sœur de Franck, qui nous informe qu'il y a eu un tremblement de terre à Santiago et demande si nous allons bien. En parallèle, les parents de Céline essaient de nous joindre pour la seconde fois. Nous envoyons des SMS pour rassurer tout le monde. Etant à 800 kilomètres au sud de Santiago, nous n'avons pas senti le tremblement de terre qui a pourtant étendu ses ondes jusqu'à Buenos Aires, avec une magnitude de 8,4. Nous nous rendons rapidement dans une station-service avec wifi pour demander des nouvelles de nos amis à Santiago. Ils vont bien malgré les fortes secousses. La zone Pacifique a été évacuée car un tsunami est attendu. Des vagues rentrent dans la ville de La Serena, plus au nord. Lorsque nous avions quitté Valparaiso, nous avions hésité à monter vers La Serena où se trouvent des sites d'exploration astronomique. Au vu de la distance aller-retour (environ 2 000 kilomètres) et de celle qui nous attend encore, nous avions décidé à contre coeur de ne pas nous y rendre. Si nous étions montés, nous aurions été dans le rayon du séisme...
Depuis quelques jours, le niveau du liquide de frein baisse... Peu de liquide, mais assez pour qu'on s'interroge pourquoi. Un matin, alors que nous avons dormi dans une station-essence sur l'autoroute, nous remarquons que le liquide s'écoule un peu au niveau du tambour arrière. Nous ne poursuivons pas notre route et restons à Talca ce dimanche, en attendant de voir un garagiste le lendemain. Première heure, il nous faut demander à trois garagistes avant que l'un d'eux n'accepte de regarder nos freins. La Brimobile est soit trop lourde, soit trop haute. Le diagnostic tombe rapidement : le caoutchouc du cylindre est fissuré. Le second de l'autre côté suit le même chemin. Après quelques recherches, Ford et Bosch n'ont pas les pièces, ni au Chili, ni dans un autre pays d'Amérique du Sud. Très vite, nous commandons les pièces qui nous parviendront d'ici 8 jours. Désormais habitués à cet exercice, pas de stress, pas d'inquiétude. Nous connaissons la procédure et sur les conseils de Cristian, responsable de Good Year, nous nous orientons plutôt vers la cordillère que vers la mer, curieusement la route y est plus droite et plus plate.
 
Nous patientons dans un agréable petit camping tenu par Julio, au bord d'une large rivière. Il tient aussi une petite tienda qui nous permet de nous ravitailler un peu chaque jour. Personne en cette saison, nous sommes seuls. Nous pensions y rester deux jours. Pourtant, les jours passent et nous nous y sentons bien. Nous avons tout ce qu'il nous faut : de l'eau, du calme et du wifi. Chaque matin, nous faisons école. Les filles construisent une cabane et jouent des heures durant. Julio est un homme réservé qui s'ouvre peu à peu, il parle anglais ce qui facilite l'échange même si notre espagnol s'enrichit ! Il gâte les filles de sucreries. Nous passons de longs moments à discuter avec lui. Nous apprenons enfin la date du cargo qui ramènera la Brimobile en Europe et achetons les billets d'avion : nous décollerons le 7 novembre de Montevideo en Uruguay et atterrirons à Paris le 8 novembre... Nous réalisons que le retour approche, que les semaines sont comptées... Nous sommes à la fois heureux de revoir nos familles et amis, et tristes de quitter le continent. Nous avons désormais une échéance, ça nous fait tout drôle. Nous nous habituons doucement... Les filles pensent depuis la Bolivie aux plats qu'elles souhaiteraient manger au retour et dressent des listes ! 
Sur la route, nous avons repéré de beaux jeux extérieurs pour les filles et nous renseignons pour y accéder. Ils font partie d'un terrain attenant à un restaurant allemand qui accepte que nous dormions sur leur parking. Céline et Franck profitent de l'occasion pour dîner en tête à tête, tandis que les filles s'offrent une séance cinéma dans la Brimobile. Elle est pas belle la vie !
Nous souhaitons visiter des vignobles, car le vin chilien est réputé. Nous cumulons la malchance (domaine fermé ou visite trop onéreuse). Nous faisons simplement un petit tour dans le domaine Undurraga.
Valparaiso, une ville totalement atypique perchée sur de nombreuses petites collines, au bord de l'océan Pacifique. Très colorée, peinturlurée et taguée un peu partout, elle se caractérise surtout par ses "ascenseurs" qui relient le bas et le haut de la ville. Nous sommes malgré tout un peu déroutés par ces bâtiments si différents, ce manque de cohésion. Certains bâtiments du bas de la ville restent néanmoins magnifiques.  Nous suivons le parcours du "musée à ciel ouvert", dont les fresques extérieures habillent les murs des maisons. Pas trop notre style... Nous nous octroyons un tour en bus urbain dont le trajet domine la ville, serpentant d'une colline à l'autre. Vu d'en haut, tout est différent.
Nous passons notre dernière soirée à Santiago avec nos amis. Les au revoirs sont émouvants. Cet exercice est, nous devons le dire, toujours déchirant. Nous sommes très touchés par cette belle rencontre, une famille adorable que nous n'oublierons pas. Nous savons que nous devons avancer, continuer notre route.
 
Après la trépidante ville de Santiago, nous sommes fatigués et nous nous posons à la Laguna Verde, quasi déserte à cette période. Nous sommes au sud de Valparaiso, en bord d'océan. Dring ! L'école a sonné ! Nous voici repartis pour une nouvelle année scolaire... Les vacances ont passé trop vite, indéniablement. CE1 pour Candice et Coline, CM2 pour Maëlys. Les professeurs ont tout juste eu le temps de mettre le nez dans les livres et le retour à l'école se fait en douceur.
Le soir, Céline et Maëlys se joignent à la famille pour voir un ballet au théâtre de Santiago. Maëlys est ravie de cette belle soirée, une première pour elle.
Un grand jour se profile... nous récupérons les livres d'école que nous avons fait livrer à Santiago chez la maman de Claudia (que nous avions rencontrée à Cusco). Un grand merci à toutes les deux ! Le paquet nous attend... Les filles trépignent d'impatience... Nous nous installons sur la pelouse et ôtons le cellophane qui entoure le colis arrivé depuis un mois... Le carton est totalement trempé... Tous les livres également... Il faudra plusieurs jours pour les faire sécher page après page... Ils sont ondulés mais utilisables ! La rentrée aura bien lieu demain...
 
Le midi, nous déjeunons chez "Paul" où travaille Carole. Etonnant de retrouver les sandwichs de "chez nous" au Chili !
Voilà qui nous permet de découvrir davantage la ville à deux, main dans la main, sans les filles (ça faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé et nous apprécions !). Nous commençons par le musée historique national. Intéressant et bien fait, il offre du haut de son horloge une superbe vue sur la plaza de armas. Après une bonne glace, nous nous rendons à pied au musée de la mémoire, détaillant la fameuse journée du 11 septembre 1973, lorsque le général Pinochet dirige le coup d'état qui renverse la démocratie au Chili et entraîne le suicide de Salvador Allende durant le bombardement de la Moneda. Un musée très moderne, très bien conçu, qui retrace en détails les événements de cette tragique journée.
Le soir même, nous invitons tout le monde dans la Brim'. C'est serré mais on se tient chaud !
En milieu d'après-midi, Pilar, Valentina et Carole nous rejoignent et nous faisons connaissance. Carole est française, elle s'est installée à Santiago depuis 2 ans et vit en colocation avec Pilar. Tout le monde parle français ! C'est plus aisé pour saisir les détails de la discussion. Nous ne sommes pas encore bilingues espagnol ! Nous nous rendons au grand parc du cerro San Cristobal tout en passant proche de la maison de Pablo Neruda, le célèbre poète chilien. Le funiculaire nous monte rapidement au sommet. La vue est dégagée sur la ville et nos guides d'un jour nous indiquent les quartiers de Santiago. Pilar nous fait découvrir le mote con huesillos, des grains de blé infusés dans de l'eau et des pêches. Un régal ! Nous prenons notre temps, il fait bon et nous ne voyons pas l'heure passer... Le funiculaire est donc fermé et nous redescendons à pied pendant 1h45... Les filles sont épuisées. Pour clore cette journée, nous dînons chez Pilar et Carole, avec Raul et Silvia. Nos filles dorment sur place et passent la journée suivante sans nous ! Merci à toutes les deux, les filles ont beaucoup apprécié partager ces moments avec vous.
Plusieurs missions nous attendent à Los Andes : comme après chaque passage de douane, nous devons faire le plein de provisions car le frigo est vide, trouver une laverie et du wifi. Sur la carte, nous repérons "termas el corazon". Cet endroit devrait faire un agréable bivouac. Déception, les thermes font partie d'un hôtel et le droit d'entrée (aux thermes) est hors de prix... La nuit est tombée. Nous faisons un tour dans les ruelles avoisinantes et revenons sur nos pas. Le vigile de l'hôtel nous a pris en sympathie et attendait notre passage pour nous proposer de nous garer sur un terrain à côté des habitations du personnel de l'hôtel. Très gentil !
 
En route pour Santiago où Raul et Silvia, que nous avions rencontrés au nord du Chili à Pica avec leur petite-fille Valentina, nous ont invités. Impossible de trouver un bivouac avant Santiago, nous sommes coincés dans le trafic qui migre à allure réduite vers la capitale. Petit à petit, nous arrivons à l'adresse indiquée et au parking que Raul a repéré pour nous. Nous avons la chance de nous garer au centre-ville pour seulement 10 000 pesos pour 4 jours (13 eur), négociés par Raul.
 
Parlons de ce grand personnage ! Un homme simple en apparence... pas seulement. Une incroyable richesse intellectuelle, un passé chargé d'histoire, un défenseur des droits humains et des Mapuches (les Indiens du sud du Chili). Il nous raconte le coup d'état du 11 septembre 1973 parce qu'il était là, l'ami de Salvador Allende. Il campera sur ses positions face à Monsieur Pinochet, comme il le nomme, toujours avec beaucoup de calme.
Cet homme au regard rieur est fasciné par tout ce qui l'entoure, d'un musicien de rue comme d'un graff sur un mur. A ses côtés, Silvia, son épouse au regard taquin est une grande cuisinière qui régale tout le monde !
Raul, à son âge avancé, travaille encore au ministère des Affaires Extérieures et nous épate. Il parle plusieurs langues étrangères, ainsi nous communiquons facilement. Lorsqu'il était consul, la famille s'est installée dans différents pays ce qui a permis à leur fille Pilar (la maman de Valentina) d'aller à l'Alliance Française.
 
Nous dînons ensemble le premier soir et les filles se réjouissent de revoir leur amie. Le lendemain, sous un soleil radieux, nous faisons un rapide tour du centre-ville et découvrons la place centrale et ses beaux bâtiments alentours, comme le bureau de poste installé dans un ancien bâtiment à l'architecture soignée. Nous écoutons des musiciens, regardons de petits spectacles de rue. Lorsque nous passons devant la Moneda (le palais présidentiel), le récit de Raul la veille au sujet du coup d'état prend tout son sens et nous nous imaginons la scène. Mieux qu'un livre d'histoire ! Nous assistons à la relève de la garde.
Chili, tout le monde descend !!!
du 26 août au 26 septembre 2015
2 830 kilomètres parcourus
Notre come-back au Chili se fait plus rapidement que prévu en raison de la neige. Passage éclair à la douane, nous n'avons à déplorer que l'arc et la flèche de Coline que le douanier confisque. D'après lui, sans regret, le bois est meilleur au Chili qu'en Argentine... A vérifier !
 
Nous nous octroyons un arrêt dans la station de ski chilienne, presque accolée à la douane. Les filles et Franck ne résistent pas à se lancer de la neige et sont heureux comme s'ils n'en avaient jamais vue ! La station est belle, avec des pistes damées à souhait, une neige idéale... Pendant ce temps, Céline part se renseigner sur le prix des forfaits... incroyablement élevés... Nous ne glisserons que sur nos chaussures cette fois-ci ! La lagune est magnifique. Nous resterions bien une nuit mais de nouvelles chutes de neige sont annoncées pour le lendemain. Pas très prudent avec le camping-car, alors nous amorçons notre descente vers Los Andes. Dix huit lacets serrés, trafic impressionnant de camions, à la queuleuleu proche de la douane. Nous comprenons pourquoi cet axe est fermé lors de fortes chutes de neige.
 Le coin des enfants 
Chroniques de la Brimobile
 
Canada
En route !
A moi les grands espaces...
Une impression de déjà vu ? En plus grand...
 
Etats-Unis
Ma romance au pays des cowboys !
En piste...
Dernier clin d'oeil made in USA
 
Mexique
Enfin des vacances !
Et c'est reparti !
Une histoire d'enfer au paradis...
 
Amérique Centrale
Tremblera ou tremblera pas ?
 
Colombie
Les prémices de la Cordillère...
 
Equateur
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Pérou
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Bolivie
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ArgentineAvant le départ
4 mois avant le départ
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J-40 jours !
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Canada
Nos premiers pas
Du New Brunswick au Québec
Cap vers l'ouest canadien !
Les Rocheuses Canadiennes
Zoom sur notre périple
 
Etats-Unis
Wild Wild West...
Etre... ou paraître ?
Bouquet final : la Californie !
Zoom sur notre périple
 
Mexique
Playa, sol y... topes !
Les portes du pays aux mille couleurs
Une histoire sans fin...
 
Amérique centrale
La traversée du désert...
 
Colombie
Un nouveau souffle, tout en douceur
 
Equateur
Dépassons nos limites !
 
Pérou
Le Pérou... un cas ? Incas !
 
Bolivie
C'est beau-li-vie ! Le Chili aussi !
 
Argentine
La fin de l'hibernation gustative
 
Chili
Chili, tout le monde descend !!!
 
Argentine
Un p'tit dernier pour la route !
 
Le petit mot de la fin
La découverte des Amériques en 461 jours
visiteurs !
L'aventure, c'est ouvrir de nouvelles portes, la bouche fermée
et les yeux grands ouverts... (B. Kingsolver)
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